La diffusion continue jusqu'au premier septembre. On peut déjà réécouter de nombreuses définitions sur le site du Mouv' : http://www.lemouv.fr/evenement-le-dico-des-mots-qui-n-existent-pas
Quelques exemples :
Aimablement suggéré par un lecteur qu'on remercie bien bas, le mot best-selleuse est intéressant à plus d'un titre. Il réunit en effet à lui seul plusieurs attributs classiquement isolés du néologisme moderne.
Best-selleuse n'est donc pas uniquement une féminisation d'anglicisme francisé par adjonction de suffixe, c'est également une habile métonymie, comme grenelle. Le mot donne une impression mitigée, il semble mi-péjoratif, mi-affectueux, dans la plupart de ses emplois. Du moins dans ses emplois récents, car si la paternité en revient, comme une rapide googlisation le laisse supposer, à Pierre Marcelle qui l'utilisait pour parler de Katherine Pancol dans un article de 1998, le côté affectueux semblait alors nettement moins marqué que le côté péjoratif : " [...] écrit avec des pieds [...] vain bavardage [...] exploite jusqu'à la corde les procédés du feuilleton à six sous appelé à faire pleurer Margot [...] vous pouvez rallumer la télé c'est moins long et c'est moins cher [...] ". Bref, ça balançait sévère.